Second volet de notre intermède (voire le premier ici).
Pluie
Le ciel tamise sa lumière
Le soleil doucement se voile
Et comme l’enfant contre sa mère
Je me love dans un imper banal
Bientôt les gouttes vont tomber
En pluie fine sombre sur le pavé
Formant des petits cours ruisselants
Et tapant les vitres en chantant
J’entendrai alors les passants
Maudire ce fichu mauvais temps
Appelant de leur vœux le soleil
Ici-bas la plus grande merveille
Mais moi je bénis cette douce bruine
Mélancolique, suave et feutrée
Pour moi la pluie est une câline
De mon enfance la douce fée
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